J-65: R COMME RACAILLE SOCIALISTE
Ah mes amis ! Comme il était colère avant-hier not’ président-candidat de passage à Bayonne. Rendez-vous compte : des malandrins ont osé l’accueillir en l’insultant gravement, en le traitant de « Président des riches » et il s’est fait bouhher (bouhher : du verbe intransitif faire « bouhh » en criant très fort). Le mauvais coup assurément ne pouvait venir que des socialistes. Tous des voyous !
Les socialistes des voyous ! On aura tout entendu ! Non mais regardez-moi un peu la tête du chef de la bande :
et celle des seconds couteaux :
et des porte-flingue :
Ca fait froid dans le dos !
Allez braves gens. Vous pouvez dormir tranquilles sur vos deux oreilles. Je vous parie à 3000 contre 1 que même si Nicolas Sarkozy tente de nous refaire le coup de l’insécurité de 2007 en faisant passer en boucle sur Bouygues-TF1 des reportages sur le Congrès de Tours, aucun petit vieux ne composera en tremblant le « 17 » chaque fois qu’il verra une affiche terroriste appelant à la guerre avec ces mots « Le changement, c’est maintenant ». Toutefois comme l’exagération, le mensonge et la désinformation sont une caractéristique sarkozyste, il va peut-être ressortir bientôt son karcher pour aller nettoyer la rue de Solférino et le QG de campagne des socialistes.
Il faut dire que M. Sarkozy est l’ami du peuple mais du peuple qui vote bien, c’est-à-dire pour lui. Les autres ne peuvent être que des égarés (la bande à Bayrou et la bande à Marine), des abrutis (les pêcheurs à la ligne abstentionnistes), des psychopathes récidivistes (Georges Marchais et sa bande), des étrangers et des criminels (Joly et Bové) et des racailles (le PS). Ah les mauvais français !
La fin de la petite vidéo qui a saisi la réaction de not’ président est particulièrement intéressante :
Le pauvre réfugié de Fort Alamo au bistrot pose la question : « C’est ça la démocratie ? »
Eh bien oui Monsieur Sarkozy. C’est ça la démocratie. C’est accepter la contestation. C’est accepter d’être contesté. Précisément. La réalité du combat électoral veut que de temps en temps, de vrais opposants remplacent la haie de faux ouvriers bien alignée, le doigt sur le casque en carton-pâte qu’on met sur votre passage pour la télé afin de de faire croire aux Français que vous êtes aimé comme le bon pain.
Hollande a eu droit à la farine. Nicolas vient d’avoir les oeufs. Il ne reste plus qu’à sucrer Bayrou et beurrer la Marine et nous aurons bientôt deux belles paires de tartes.
Non. Décidément, j’aime pas ceux qui ne comprennent rien à la démocratie. J’aime pas Nicolas Sarkozy. J’aime vraiment pas la droite.